
salle de lecture du CARAN (Archives Nationales, Paris - aujourd'hui, fermée)
Recherche
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journée de l'étudiant aux Archives Nationales
mardi 7 novembre 2006, de 9 h 30 à 17 heures
au CARAN (Centre d'accueil et de recherches des Archives Nationales) à Paris
11, rue des Quatre-Fils (Métro : Rambuteau)
cliquer ici
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à l'université Paris VIII
LE CENTRE DE RECHERCHES HISTORIQUES (CRH/EA 1571)
Responsable : Danièle Tartakowsky
L’équipe regroupe trois axes de recherches dans lesquels se retrouve une bonne part des enseignants du département d’histoire. En raison de la spécificité de la discipline historique, ces axes sont organisés de manière chronologique, parce qu’ils sont construits en fonction des sujets
de DEA et de maîtrises — qui sont jusqu’à présent fonction des différentes périodes de l’histoire, les étudiants se déterminant en fonction de leur intérêt pour telle ou telle période —, et des séminaires de DEA où est fait l’apprentissage à la recherche. L’apprentissage de la recherche varie en effet de période à période
(par ex. paléographie, épigraphie, sigillographie, numismatique,
lecture de l’archive filmique, etc…) même si la recherche historique est développée à partir d’un socle identique pour toutes les périodes (lecture et interprétation du document, statistique, cartographie, sémiotique de l’image,
par ex..).
LE CENTRE JEAN-BOUVIER D'HISTOIRE ECONOMIQUE ET SOCIALE
15, rue Catulienne, Saint-Denis ; responsable
: Michel Margairaz.
Le Centre Jean Bouvier est un centre de
recherche qui se place dans la double filiation de Jean Bouvier et d'Ernest
Labrousse, tout en se montrant attentif aux formes récentes de renouvellement
de l'histoire économique et sociale.
Il œuvre dans plusieurs directions de
recherche : les spécificités de la formation de l'État-providence
en France ; les rapports entre produits, acteurs et institutions de l'économie
; les contacts entre économies et sociétés de niveau
de développement différent ; les relations entre économie,
société et acteurs politiques. L'une des pistes de recherches
privilégiées est la différenciation des sexes comme
élément de compréhension des évolutions du
travail et des institutions.
Le Centre Jean Bouvier anime un séminaire
ouvert aux étudiants de Maîtrise, de DEA et de Doctorat. Il
participe à des tables rondes internationales, organise des journées
d'études et des colloques (Les abolitions de l'esclavage, février
1994 ; Le libéralisme «à la française»,
XIXe-XXe siècles, octobre 1996).
Le Centre Jean Bouvier se trouve aussi
être le dépositaire et le gestionnaire de la bibliothèque
d'Ernest Labrousse. Enfin il héberge la Société Française
d'Histoire d'Outre-Mer et la Revue d'Histoire de la France d'Outre-Mer.
ÉTUDES FÉMININES
Renseignements et brochure sur demande
au secrétariat d'Etudes Féminines (Fatima Zénati),
salle B 342. Tél. 01 49 40 68 13.
Seul lieu de recherche habilité en
ce domaine dans la région parisienne, le Centre de Recherche en Études
Féminines, fondé en 1974, a pour objectif principal
d'étudier le statut de la différence sexuelle, ses représentations, et ses effets dans nombre de pratiques sociales et culturelles. Interdisciplinaire, il fait intervenir la littérature, la philosophie, les sciences
sociales (histoire, sociologie, ethnologie, droit, sciences politiques, psychanalyse, etc...). À ce titre un certain nombre d'U.E. d'Histoire
font partie du programme d'Études Féminines.
Les U.E. proposées par le programme
peuvent être prises dans le cadre des DEUG et de la Licence. Des
maîtrises avec mention «Etudes Féminines» sont
également délivrées.
La filière Études Féminines
prépare à un DEA ouvert sur deux directions : littératures (Hélène Cixous) et sciences sociales. Deux enseignantes du département d'Histoire (Yannick Ripa, Michèle Riot-Sarcey) y animent un séminaire.
ÉTUDES AFRICAINES
Responsable : Marcel Dorigny ; renseignements
et brochure sur demande au secrétariat d'Histoire.
La filière Études Africaines
est née de la volonté de coordonner les enseignements portant
sur l'Afrique. Six domaines concourent à cette formation : histoire, géographie, économie, sociologie et anthropologie, sciences
politiques et juridiques, arts, langues et littératures.
Elle s'adresse aux étudiants africains qui souhaitent approfondir la connaissance de leur propre culture, aux étudiants désireux d'exercer une activité en relation avec l'Afrique, ainsi qu'à tout étudiant curieux des cultures africaines.
Études Africaines délivre des
certificats de spécialité. On peut ne s'inscrire qu'en Etudes Africaines. Toutefois il est recommandé de suivre parallèlement
un cursus débouchant sur des diplômes nationaux.
Études Africaines a établi
un accord de coopération avec l'Université de Dakar, en vue d'encourager le développement de la recherche et de l'enseignement, par l'échange de professeurs, l'accueil et l'encadrement d'étudiants.
Par ailleurs la filière organise des rencontres, des journées
à thème sur l'Afrique, ouvertes au public de l'Université et de la ville.
JEUNE ÉQUIPE, HISTOIRE INTELLECTUELLE
Notre objectif est d’étudier la formation et la production des outils intellectuels,
des modes de pensée, des règles et stratégies de
pouvoirs dans les différentes périodes historiques, de l’antiquité au XIXe siècle : concepts, formes d'organisation, de communication ;
formes d'interrogations, indissociables des lieux d'expression, des moyens de transmission. En d'autres termes de mettre en doute les données ordinaires de l'histoire. Cette approche, à la fois formelle et pratique, se distingue radicalement de celles de l’histoire culturelle
ou de l’histoire classique des idées dans la mesure où
son champ d’investigation comprend les représentations autant
que les expériences concrètes sociales et politiques, les
savoirs reconnus autant que les possibles inventés ou les projets
écartés qui, à des degrés divers, ont contribué
à l’élaboration des modes de pensée. L'accent mis sur l'historicité nous permet d'interroger l'ensemble des données, de la formation à la réception des idées, savoirs
et autres normes ; appropriations, détournements ou résistances dans le temps précis des applications.
Conscients des difficultés de réunir des chercheurs de périodes
aussi différentes, soucieux de restituer le processus historique
de toutes les questions nous nous proposons aussi de rassembler nos études à partir d’interrogations présentes, tout en nous efforçant de penser aussi la “subjectivité” à l'oeuvre dans le travail de l'historien.

le public lors d'une soutenance de thèse en salle Louis Liard à la Sorbonne
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